lundi 22 mars 2010

Rencontre chorale de Bourbon le dimanche 28 février

(après les crèches de Noël, les cloches...)













Après les crèches de Noël, les cloches!(Je parle bien sûr de la photo ci dessus et pas de celles qui suivent... )

Tout vient à point à qui sait attendre! Voici(déjà) quelques photos de la rencontre chorale de Bourbon.
(Merci à Rosanne et à son charmant époux qui ont assuré et transmis le reportage.)
28 février: la région Bourgogne est en alerte orange (fortes raffales de vent, pluie, tempête...)Les choristes de Bourbon, Gueugnon et Toulon prenant tous les risques, se retrouvent malgré tout salle Gouthéraut vers 14 heures pour partager ensemble cette après midi à haut risque.

La bonne humeur ambiante ,"l'amitié" partagée, "l'homme blanc dans l'église noire"qui vient chanter avec nous "Audite Silete" nous aident à affronter "le vent" dont on entend la voix qui souffle harmonieusement sur notre "grand choeur". Bien sûr, qu'il suffit d'aimer pour faire de ce monde" un rêve, une éternité"!

D'accord! là, j'exagère un peu et je connais un ou deux chefs de choeur (ou même trois!) qui après la répétition des chants communs,se demandaient un peu ce que tout ça allait donner pour le concert.

16h30. Après un rapide filage des chants des trois chorales, il est déjà temps de se préparer à affronter le public. Enfin, celui qui a osé braver la tempête annoncée au risque de se retrouver confronté à une autre tempête...

17heures: C'est à Gueugnon que revient la lourde tâche d'ouvrir le concert. A la direction: Pascal Caillard, à la guitare, Lionel Anavoisard. Un choix de chants allant du classique à la chanson contemporaine nous permet de découvrir, entre autre, et en avant première, deux chansons de Jacques Brel que Gueugnon interprétera lors du concert qu'ils partageront avec Bernard Bruel le vendredi 26 mars: "Il nous faut regarder "et "Il peut pleuvoir ".

Et c'est à nous que revient la non moins lourde tâche de succéder à Gueugnon. Prestation moyenne à bonne suivant les chants, quelques débordements sur"la rivière de notre enfance" (dont c'était notre première interprétation en public), le tout ne pouvant aller qu'en s'améliorant d'ici notre premier concert du 5 juin ( en compagnie de Champlecy) et notre concert de fin de saison le samedi 26 juin. Harold au piano, a fait de son mieux pour nous suivre (merci Harold!).










Deuxième partie:
Au tour de Bourbon d'enthousiasmer le public .
Bravo pour le répertoire varié, interprété a capella et fort bien exécuté malgré la difficulté des harmonisations choisies par le jeune chef Pierre Petit.
Certains toulonnais, un peu chauvins (si peu! si peu!) vous diront qu'ils préfèrent notre version de "La Quête" de Jacques Brel. Il est vrai que lorsqu'on a en tête une harmonisation, qu'on a mis , en plus,un certain temps à "apprivoiser", il est toujours difficile d'en apprécier une autre. Ceci n'ayant bien sur rien à voir avec la qualité de l'interprétation des uns ou des autres. Une chose est certaine,pour ce qui nous concerne, l'accompagnement au piano enrichit l'harmonisation et ajoute encore à l'intensité du chant(c'est mon avis et je le partage...)
Le grand choeur se regroupe enfin pour une fin en apothéose(...) autour de ses vénérés chefs de choeur.





Harold assure l'accompagnement au piano .





Miracle lors de l'exécution de "l'homme blanc dans l'église noire" . Alors qu'à la répétition, le doute avait entamé sérieusement la foi des choristes et de Pascal, l'interprétation au concert est plus qu' honorable et Pascal n'en croit pas ses oreilles, son sourire et son plaisir allant de toute évidence en augmentant au fur et à mesure de l'avancement du chant...

Pour "s'il suffisait d'aimer", phénomène inverse: Pierre a beau faire, Harold écrase les touches du piano histoire de se faire entendre, les alti, sans doute poussées par le vent, sont inexorablement attirées vers le bas, les autres voix n'ayant pas le bon goût de les y accompagner...Ce qui nous vaut de terminer le chant dans une harmonisation un peu plus dissonante que celle prévue au départ...
Pas grave!Le plaisir du public et des chanteurs est malgré tout au rendez vous et l'après concert autour des pique- nique apportés par les choristes laisse un souvenir bien agréable.


Un seul regret: l'absence de nos compères de Digoin, La clayette et Champlecy (pour ce qui est de Champlecy, nous aurons le plaisir de chanter avec eux à St Aubin en Charollais le samedi 5 juin à 20h30 avec au programme deux chants communs: Regina caeli et S'il suffisait d'aimer)
Un espoir: que nous nous retrouvions tous pour le prochain festival qui devrait en théorie avoir lieu à Toulon ( anniversaire des 20 ans de la chorale toulonnaise oblige...)
En bref, quelques nouvelles de l'avancement des travaux de drainage de nos différents chants:
-"débit de lait débit de l'eau" avance peu à peu, le lait ayant quand même encore tendance à tourner...
-Nous sommes pratiquement arrivés hier soir(22 mars) à exécuter (c'est pour le moment le terme qui convient) presque jusqu'au bout "Raconte moi la mer" de notre regretté Jean Ferrat
- La canalisation de "la rivière de notre enfance" est en bonne voie(ou voix?)
-"La source "commence à couler et devrait assez rapidement avoir un débit régulier
Reste à aller se tremper"les pieds dans le ruisseau" et à aller s'abreuver "dans l'eau de la claire fontaine"Avec quelques répétitions supplémentaires prévues et indispensables le 24 avril et le 29 mai, l'espoir est réel de pouvoir résoudre en temps voulu tous ces problèmes aqueux.